[Ristret’] Le Champix officiellement incriminé dans le décès de Timothy en Australie [MàJ]

Le Champix a contribué au décès de Thimothy. Ouverte il y a une année, l’enquête judiciaire a officiellement lié la mort du jeune homme, alors âgé de 22 ans, à sa consommation de la drogue pharmaceutique de Pfizer. John Hutton, Officier judiciaire (coroner) de Brisbane, s’est emparé de l’enquête suite à la plainte de la mère du défunt, comme nous l’avions relaté à l’époque. En 2013, Thimoty s’est pendu après 8 jours de traitement au Champix, dont la molécule active est dénommée varénicline. Selon l’Australian, au moins 58 personnes se sont suicidées sous traitement au Champix entre 2008 et 2014 en Australie. Le Coroner John Hutton avait annoncé songer à enquêter sur l’étendue des problèmes liés au Champix. Les détails de l’enquête n’ont pas encore été révélés.

[Mise à jour 15/09/2017 à 19h15] Pfizer a fait circulé un contre-rapport de 24 pages à celui du Coroner, avant même la diffusion de celui-ci. « Il existe un solide corps de données scientifiques qui démontre que le risque d’événements neuropsychiatriques indésirables avec la varénicline ne diffère pas significativement de placebo », affirme le rapport de Pfizer relaté par le Guardian Australia.

L’article détaillé du quotidien rappelle que la région de Victoria est la seule à pratiquer le dépistage du Champix en cas de suicide. Ce test toxicologique est imposé depuis décembre 2015 sur recommandation du Coroner Jacqui Hawkins qui avait conclu à un effet indésirable du Champix le suicide d’un homme de 36 ans en février de cette année-là. Entre sa mise sur le marché en février 2007 et mai 2010, l’Administration des produits thérapeutique (TGA) a recensé 206 événements suicidaires liés au Champix en Australie. Depuis, l’organisme ne semble plus faire de suivi. 

Un commentaire sur “[Ristret’] Le Champix officiellement incriminé dans le décès de Timothy en Australie [MàJ]

  1. Timothy est maintenant non fumeur à vie. Euh non, à mort ! Bravo Pfizer. Comme à l'accoutumée (cf. la tragédie du Mediator en France par ex.), il ne sera pas possible de prouver de causalité fatale. Il arrive – rarement certes – que la justice se passe de certitude.

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